L’éruption du volcan Nyiragongo et son impact sur les activités commerciales des femmes et filles, l’ONG WakeUp for your Rights - Chapitre RDC pour faire le point

Une femme commerçante rescapée de l'éruption volcanique du 22 Mai 2021 - Photo : WakeUp for your Rights - Chapitre RDC

La toute récente éruption du volcan Nyiragongo du 22 Mai 2021, a affecté les populations du territoire de Nyiragongo et de la partie Nord de la ville de Goma sous différentes facettes.

Quelques activités économiques assurant la survie des familles notamment l’agriculture, l’élevage ainsi que les petits commerces  n’ont pas été épargnées.

Et c’est dans le cadre d’évaluer l’impact qu’a eu l’éruption du volcan Nyiragongo sur les activités commerciales des femmes et filles que l’organisation WakeUp for your rights - Chapitre RDC effectue une activité de recherche auprès de quelques commerçantes qui vivent jusqu’ici  dans les camps des sinistrés au nord de la ville de Goma.  

L’impact de l’éruption sur les activités économiques 

Dans les régions affectées par la toute récente éruption du volcan Nyiragongo, les femmes jouent un rôle très important dans la stabilisation des économies familiales grâce à leurs petites activités commerciales, leur permettant ainsi de subvenir aux besoins des familles notamment la scolarisation des enfants, nourrir les enfants, épargner,…

« Le volcan était arrivé quand nous étions au petit marché en train de vendre nos marchandises […] , nous nous sommes vite précipités  pour récupérer  les enfants et tout ce que nous pouvions prendre. Dans cette débandade nous avons beaucoup perdu y compris nos stocks… » a déclaré une femme commerçante

Subvenir aux besoins des familles, un casse-tête réel 

Après avoir presque tout perdu avec la coulée de la lave du volcan Nyiragongo, jusqu’ici plus rien n’a été comme avant.

Si certaines femmes ont eu à quémander pour survivre, d’autres sont plutôt allées faire des travaux de champs pour ne serait-ce que trouver de quoi nourrir leurs familles.

Malgré les différents dons qui viennent dans les camps en faveur des rescapés de l’éruption, les femmes et les filles ne sont toujours pas en mesure de relancer leurs petits commerces.

« On a reçu des dons juste pour survivre mais pas pour relancer nos petits commerces » a déclaré une autre commerçante vivant dans le camp.

Le besoin réel de ces femmes et filles commerçantes semble être de loin satisfait par certains dons qui jusqu’ici ne servent que pour survivre ; mais pour combien de temps ?