Quand le pouvoir du père au fils s'empare d'une société moderne

Abandonner son pouvoir semble parfois  un péché que tout griot africain se respectant devrait à tout prix éviter.
La classe politique congolaise n'a su faire exception à cette règle,  même dans l'un des partis politiques les plus influents du pays pour ne pas citer l'UDPS.
Les églises aussi s'emmêlent, et voici une nouvelle source des bagarres dans les lieux sacrés.

Pas plus tard que ce Dimanche 14/05/2017 dans une église à Goma au quartier KATOYI mais dont nous taisons le nom pour des raisons particulièrement évidentes, a été réduit en lieu et place des bagarres après qu'il y ait eu incompréhension sur le profil du pasteur à succéder au sortant qui ne tarderait plus à avoir sa retraite selon les dires d'un témoin trouvé sur place.

Mais, qui pour succéder au pouvoir pastoral !?

Le pasteur sortant serait peut-être le mieux indiqué pour trancher dans une pareille circonstance.
Les chrétiens, eux voyaient en l'assistant du sortant la carrure et la légitimité de mener à bien l'église.
Le griot, lui qui ne voulait pas un énième mandat a voulu laisser à son fils le pouvoir(lui qui était aussi un évangéliste) et devenir un doyen des anciens de l'église pour ne pas dire (sénateur à vie).

Et en fin la goûte qui va faire déborder la vase

Avant que ça ne dégénère, le débat aurait était houleux avec des idées pertinentes de part et d'autres en préconisant le remplacement du pasteur par son assistant et d'aucuns se seraient appuyés sur l'incapacité du pasteur à bien jouer son rôle vis-à-vis de l'église avec son âge avancé et un état physique fatigué.
La pomme de discorde serait selon certains témoins ce qui précède avant qu'un ring ne s'érige dans un lieu sacré et qu'il y ait une prière finale improvisée et d'après tout sans bénédiction.

Faut-il encore savoir si on fera appel à quel organe pour une médiation et trouver un consensus entre les clivages qui s'érigent dans un lieu pourtant sacré et qui a un seul maître selon l'apôtre Paul

Crédit photo : Wikipédia